communiqué de presse de la Zad au sujet de l'agression d'hier soir

Les infos enflent d'heure en heure, qu'en est-il ? Curieux en tout cas, cette agression juste avant la manifestation pacifique de réoccupation. Qui cherche à diaboliser les militants de Notre Dame des Landes ?

"C'est curieux comme cela monte, d'un coup et hop la violence change de camp sans savoir qui a réellement attaqué ce vigile qui ne fait que son travail ordinaire, protéger les lieux qui ont été évacués de force par la police et de même pour les géomètres qui sont gênés dans leur travail ordinaire à NDDL que défend corps et âme notre bon Lapouze de la préfecture sans oublier les archéologues qui doivent rechercher par ici les traces du camp retranché des gaulois irréductibles. On dirait que vous n'avez pas compris l'histoire en cours en moment, Mes chers travailleurs,vous ne travaillez pas pour n'importe qui, vous travaillez pour Vinci et les promoteurs dont les gens d'ici ou d'ailleurs conteste. vous dans un territoire en lutte que vouliez ou pas. La réalité vous saute à la figure.

Ce qui s'est passé hier soir ? qui ? cela ne ressemble pas à la lutte actuelle ? A qui profite le crime, c'est facile de le dire à 2 jours d'un manifestation importante à Notre Dame des Landes.

Et voilà le résultat ! comme la presse le dit . un peu court comme argument.

nantes maville 12 h50

Un vigile, chargé de surveiller une des maisons destinées à être détruite, sur le site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a été violemment agressé, entre 2 h et 3 h du matin, ce mardi.

Des hommes armés de barres de fer. Une vingtaine d’agresseurs a surgi, certains armés de barres de fer. Le vigile a été roué de coups. Il a cependant réussi à prendre la fuite, malgré ses blessures.
Sa voiture a été retrouvée incendiée. Traumatisé et blessé par cet événement violent, le vigile s’est vu notifier plusieurs jours d’ITT.

Communiqué de presse de la Zad ce mardi 13 novembre 2012 DSC03569.JPG Pour diffusion immédiate

Nous apprenons aujourd’hui par la presse qu’un vigile aurait été agressé dans la nuit du 12 au 13 novembre par un groupe d’une vingtaine de personnes, devant le lieu-dit la Pointe. Parce que ce lieu était récemment encore occupé et qu’il a été muré depuis le début de la vague d’expulsions le mardi 16 octobre, la Préfecture s’est empressée de dénoncer une action des opposants. Elle en a profité pour ressortir son sempiternel discours de dissociation entre opposants historiques et nouveaux venus présumés violents.

Nous voulons rappeler que sur le terrain cette dissociation n’existe pas et que c’est toutes et tous ensemble que nous luttons contre ce projet d’aéroport. Nous voulons également rappeler que jusqu’ici toutes les actions de solidarité effectuées en lien avec la lutte de la ZAD ont été revendiquées. ça n’a pas été le cas pour l’action de cette nuit. Pour nous il est donc impossible de nous prononcer dessus en l’état.

L’hypothèse d’une manipulation est pour nous envisageable, cette action tombant parfaitement pour détourner l’attention de ce qui reste l’essentiel : la préparation de la manifestation de ré-occupation du 17 novembre, et d’une manière générale l’amplification de la lutte contre le projet d’aéroport.

Contact presse : 06 38 17 36 19

nantes maville 16 h 30

Jusqu'alors, elles avaient été passées sous silence...

Mais avec l'annonce d'une nouvelle agression sur un agent de sécurité la nuit dernière, ce fonctionnaire a décidé de ne plus se taire.

"Après ça, il ne faut pas s'étonner que les forces de l'ordre soient aussi nombreuses sur place !", tempête-t-il.

Expliquant : "Il y a quinze jours encore, un employé de Vinci a été agressé sur le secteur lui-aussi. Certes, il n'a pas été blessé aussi grièvement. Mais toutes les personnes qui sont amenées à se rendre sur la zone, qu'elles soient géomètres, biologistes ou archéologues, dans le cadre des opérations préparatoires à la construction du futur aéroport, demandent à être escortées par des gendarmes, sous peine de faire valoir leur droit de retrait. Seuls les agents de sécurité ne faisaient pas valoir ce droit. Et voilà le résultat !"

V

Aéroport. "Lâcheté" et "dérive criminelle" dénoncées, l'Acipa ne cautionne pas Un agent de sécurité agressé, sa voiture incendiée à fay-de-Bretagne, près de Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes. Photo conseil général de Loire-Atlantique Un agent de sécurité agressé, sa voiture incendiée à fay-de-Bretagne, près de Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes.© Photo conseil général de Loire-Atlantique

Un agent de sécurité agressé, sa voiture incendiée la nuit dernière près de Notre-Dame-des-Landes (photo).

Préfecture, Département et Région appellent fermement au calme, tandis que l'Acipa "ne peut cautionner ce genre d'agissements" :

- Le préfet

Sous le titre "opposition radicale autonome à l'aéroport du grand ouest", le préfet de Loire-Atlantique "condamne fermement les comportements violents" dans un communiqué ce matin, "et appelle les manifestants du 17 novembre à la plus grande vigilance pour éviter tout débordement".

La préfecture ajoutant : "Cette nouvelle agression d’une grande lâcheté et dont les conséquences auraient pu être plus dramatiques encore témoigne de la résolution et de la violence de la minorité autonome, venue d'ailleurs, qui entretient l'insécurité sur le secteur de Notre-Dame-des-Landes. Cette nouvelle victime, employée d'une société privée, agressée dans le cadre de son travail, s'ajoute aux 25 blessés parmi les forces de l'ordre depuis début octobre ...."

Le préfet "remercie à cet égard ceux qui se sont déjà désolidarisés des actions violentes et appelle les manifestants du 17 novembre à la plus grande vigilance pour ne pas cautionner les débordements".

- Le président de Région

"Stop à l’escalade de la violence", tonne Jacques Auxiette, président de la Région Pays de la Loire et du Syndicat mixte aéroportuaire aussi via un communiqué.

Il "condamne la dérive criminelle des opposants et appelle chacun à prendre ses responsabilités", suite aux "actes d’une extrême violence dont a été victime cette nuit un vigile dans l’exercice de sa mission".

Expliquant : "Nous vivons une escalade intolérable rendue possible par la caution apportée par des responsables politiques qui, en soutenant et en annonçant leur présence sur place, aux côtés des éléments les plus radicaux, laissent le champ libre à de tels agissements."

"Dans un tel contexte", Jacques Auxiette "s’inquiète du bon déroulement de ces manifestations et demandent à leurs organisateurs des garanties sur leur caractère pacifique".

- Le président du Département

"Au cours de la nuit dernière, un commando de plusieurs dizaines de personnes a attaqué une maison appartenant au Département de Loire-Atlantique, et située sur la commune Fay-de-Bretagne", explique Philippe Grosvalet, président du conseil général de Loire-Atlantique dans un communiqué.

Ajoutant : "Je précise que cette maison, qui est située à l’extérieur de la ZAD, n’a absolument rien à voir avec le projet d’aéroport mais est liée au circuit automobile départemental à Fay-de-Bretagne. En raison de sa proximité géographique, elle fait néanmoins l’objet d’une surveillance suivie. ... A la différence des précédents affrontements que les activistes avaient tenté de justifier au nom d’une « résistance » aux forces de l’ordre, je précise bien qu’aucune opération de maintien de l’ordre n’avait lieu cette nuit."

Conclusion ? "Un nombre croissant de concitoyens, y compris des communes concernées, n’acceptent plus les agissements qui vont contre le sens commun : démonstrations de violence, dégradations, occupations, agressions... Ils doivent savoir que ce sont les pouvoirs publics, et en aucun cas de tels activistes, qui agissent pour leur sécurité et leurs intérêts."

- L'Acipa

Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes de l'Acipa ont réagi sur Twitter en début d'après-midi.

Soit quelques lignes dans lesquelles l'Acipa affirme ne pas "cautionner ce genre d'agissements", mais explique conserver sa "détermination pour une participation massive à la manif du 17N qui se veut familiale, pacifique et festive".

nantes maville 12 h50

Un vigile, chargé de surveiller une des maisons destinées à être détruite, sur le site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a été violemment agressé, entre 2 h et 3 h du matin, ce mardi.




Des hommes armés de barres de fer




Une vingtaine d’agresseurs a surgi, certains armés de barres de fer. Le vigile a été roué de coups. Il a cependant réussi à prendre la fuite, malgré ses blessures.




Sa voiture a été retrouvée incendiée. Traumatisé et blessé par cet événement violent, le vigile s’est vu notifier plusieurs jours d’ITT.

Marcelo

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