VENDÉE : LA GENDARMERIE EXPULSE LA "ZAD DE LA DUNE" EN PLEIN CONFINEMENT

ON AURAIT ESPÉRÉ ET AIMER ENTENDRE, VOIR ET SE CONCRÉTISER UNE PRISE DE CONSCIENCE DE NOTRE FRAGILITÉ ET D'UNE  URGENCE  À CHANGE NOTRE MONDE NE SERAIT-CE QU'UN PAS DANS LE BON SENS , MAIS À CROIRE QUE NON, RIEN NE VIENDRA D'EN HAUT .... ON EST BIEN D'ACCORD ...

Tout est dit : voilà la méthode comment ils vont continuer à démolir le monde et ses habitants .....Leur seule alternative qu'ils imposeront par la terreur.

A la sortie de l'épisode confinement  Corona Virus :  On sera passé à l'étape supérieure ....En face, tout demeure, RAS,  RESTER

chez vous et restez-y . Sinon ...!

 

Appel à se libérer .

Texte sur

Nantes Révoltée

8 h

VENDÉE : LA GENDARMERIE EXPULSE LA "ZAD DE LA DUNE" EN PLEIN CONFINEMENT

- Hélicoptère, militaires et incendies de cabanes pendant « l'état d'urgence sanitaire » ! -

Les autorités ne reculent décidément devant rien. Depuis plusieurs mois, en Vendée, une mobilisation s'organise contre la destruction d'une plage à Brétignolles, pour construire une « marina » inutile pour les privilégiés. Plusieurs manifestations ont réuni des centaines de participants, et des personnes occupent le terrain depuis des mois.

Mercredi 8 avril, la préfecture profite du confinement pour investir les terrains occupés et expulser les habitants et habitantes. Pas moins de 15 véhicules de gendarme avec des renforts, un hélicoptère et des unités du « peloton d'intervention de la gendarmerie » sont sur place. 15 personnes sont arrêtées.

Le mairie envoie immédiatement des riverains incendier les cabanes, dans un élan pétainiste assez terrifiant, sous le regard des forces de l'ordre. Pas besoin d'attestation ! Rappelons que Macron avait promis une prolongation de la trêve hivernale …

Ce déploiement répressif contre des opposants écologistes est indécent en pleine crise sanitaire. D'autant plus qu'à cause du confinement, il était impossible pour les personnes expulsées de recevoir du soutien. Voici le communiqué de la « ZAD de la dune » :

« Evacuation en plein confinement, c'est ACABlant!!

En plein confinement, la ZAD de la Dune a été expulsée ce mercredi 8 avril en début de soirée, à grand renfort de gendarmes, PSIG, hélico et drônes... Nos 15 camarades présent.e.s sur place ont été nassé.e.s dans les champs puis embarqué.e.s vers 18h30 pour contrôles d'identité et sont en train de sortir de différents commissariats. Iels se retrouvent donc à la rue en pleine nuit et loin de tout soutien.

Vers 20 heures, es services techniques de la ville brûlent les cabanes avec toutes les affaires personnelles à l'intérieur!! Les camions aménagés, 4 chiens, 1 chat, 20 poules, 1 canard et Elizadeth notre truie sont envoyé.e.s à la fourrière. Il est inadmissible de profiter de l'état d'urgence sanitaire pour lancer de telles opérations.

Alors que la priorité du gouvernement devrait être d'ordre sanitaire, l'état paye le prix (c'est-à-dire nous) d'une opération militaire au moment même où on manque de masques si basiques pour protéger les soignant.e.s et la population! Pour rappel, 1H d'hélico coûte déjà 4000€.

Puisque nous refusons la construction de ce port infâme et élitiste ainsi que tous les projets industriels, puisque nous refusons le coup d'état pandémique qui suivra la crise du coronavirus, puisque le monde qu'ils dessinent est à vomir, dès la fin du confinement, nous appelons à une réoccupation festive de la ZAD de la Dune! D'ici là, utilisons les gestes barrières et n'oublions pas que sous les pavés la plage!!

#OùSontLesCamarades?
#pasdeportpasdezad
#ACABcependanté »

 

 

à écouter sur Fance Culture d'urgence

à écouter essentiel sur linvité du matin Eloi Laurent  https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/eloi-laurent-est-linvite-des-matins

Sortir de la crise liée à l’épidémie de COVID-19 en garantissant une sécurité sanitaire, écologique, sociale et économique. Voilà les propositions de l’ONG WWF pour préparer la reprise économique. Ce scénario relève t-il de l'utopie ? Pour le savoir, Eloi Laurent est l'invité des Matins.

L’épidémie de COVID-19 continue d’asphyxier l’économie mondiale. Le Ministre de économie et des finances Bruno Le Maire expliquait récemment que la France va vraisemblablement connaître la pire récession de sa croissance depuis 1945. Outre-Atlantique, les Etats-Unis enregistrent une hausse record du taux de chômage grimpant au mois de mars à 4,4 %, sa plus forte hausse sur un mois depuis janvier 1975. Les chefs d’États sont montés au créneau ces dernières semaines pour annoncer des plans de relance qui ne masquent pas l’inquiétude d’une crise économique brutale. La croissance doit-elle passer obligatoirement par des indicateurs économiques ? Sommes-nous d’ores et déjà en train de reproduire les erreurs des crises précédentes ?

L’économiste à l’OFCE et auteur du livre « Sortir de la croissance : mode d’emploi » aux éditions Les Liens qui Libèrent, Éloi Laurent est l’invité des Matins.

Environnement et déchéance de l'État-providence : un constat révélateur d'une économie basée sur la croissance ? 

"Comprendre que l'économie s'inscrit dans un contexte plus large qui est la biosphère, ce qu'elle avait oublié".

 

Si vous abordez un siècle aussi réel que le XXIè siècle avec un système éloigné des réalités c’est une catastrophe. Éloi Laurent

"Il y a une réalité qui est un fait. Les pays qui ont un État-providence très développé ont mutualité leurs dépenses et leurs ressources. Pourtant, depuis une décennie, on désarme notre État-providence pour faire face à ce type de crise. Il faut reconstruire l’Etat-providence pour faire face à ces risques sociaux qui sont désormais des crises écologiques.

"On a une décennie 2020 qui commence en montrant que détruire la nature est au-dessus de nos moyens." Éloi Laurent

Repenser l'économie et les institutions 

"Les fondations de l’économie étaient basées sous Aristote sur le bien-être et le bonheur. Tout comme les grands économistes de la mondialisation prenaient comme point de départ l’avarice de la nature. Simplement, on a oublié ça depuis le XIXe siècle et tout s’est accéléré depuis les années 1970. Il y’ a un problème de désarmement intellectuel et d’influence."

On a besoin d’une institution égalisatrice et puissante : l’État-providence mais on l’a affaiblie depuis plusieurs années. Eloi Laurent

"Je propose d’aller vers la transition du bien-être et d’aller vers des facteurs et des indicateurs en phase avec le XXIe siècle tels que les inégalités, l’écologie ou le niveau de bonheur. C’est fondamental de se doter de tels indicateurs pour évaluer la croissance au-delà du PIB."

Vous pouvez (ré)écouter l'interview en intégralité en cliquant sur le player en haut à gauche de cette page.

Vous pouvez également retrouver plusieurs ouvrages d’Éloi Laurent en libre accès,  gracieusement offerts par l'éditeur Les Liens qui Libèrent

 

 

 

 

ZAD de la Dune

{LETTRE OUVERTE A LA PRESSE, LA POLICE ET LEURS AMIS}

-- LA NUIT S’ANNONCE ETOILEE --

Jadis la presse et les médias accueillaient les écrivains ratés, les intellectuels sur le retour, ou des téméraires aventuriers.

Puis on inventa les écoles de journalisme.

La seule différence qui subsiste entre le moine-copiste et le journaliste, c’est que ce dernier n’est même plus capable d’une enluminure. Quand le premier copiait humblement la bible, le second quant à lui copie orgueilleusement des fiches de police.

Il appelle cela de l’investigation.

Investigation, c’est le nom qu’il donne à la reconstruction du réel qu’il vend à voir ou à lire. Il appelle cela des « faits » avant d’ajouter « seuls les faits sont neutres ».

Neutralité c’est le nom qu’il a donné à une vérité à partir du moment où il s’agit d’une vérité d’état.

On ne peut que regretter le « J’accuse » d’un Zola, les investigations d’un Pierre Péan, la dénonciation des travaux inutiles de Jean-Claude Defossé.
On ne s’étonnera pas qu’à mesure que « Question à la Une » s’est transformé en un magazine conso, on finit par considérer le travail de la Meuse et de tout le groupe Sudpresse comme du journalisme. Quant à la RTBF, quelques heures passées sur le site de la SONUMA suffiraient à faire pâlir de honte ses actuels managers.

A la suite des récents événements survenus sur la ZAD d’Arlon, nous avons vu pousser le fumier sur les fleurs. Quelques vendeurs de papiers de la Meuse ont cru bon de nous calomnier, de nous insulter afin d’augmenter leurs tirages et de maintenir leur petite entreprise à fake news. D’aucuns savent que ces journaux ne sont jamais lu avec beaucoup d’attention et en fait de tirage, c’est surtout ceux des feux de cheminée qu’ils alimentent.

Nous allons ici rétablir quelques vérités en assurant, de notre côté, toute la subjectivité de nos propos.

Nous laissons aux affabulateurs l’indécence de se cacher derrière le concept fumeux de neutralité.

On nous accuse pêle-mêle de commettre des expéditions punitives, de vouloir devenir les maîtres d’Arlon, de tenter d’annexer la chaussée aux abords de la ZAD afin d’en stopper la circulation, de ne pas vouloir nous soumettre à l’autorité, de refuser à dialoguer avec la presse, d’être passé de gentils écologistes à groupuscule radical, de faire un lien entre Covid-19, état d’urgence et capitalisme, de faire venir de l’étranger, particulièrement d’Italie, et d’être des ivrognes.

On prétend enfin que notre mouvement serait en perte de vitesse.

Perte de vitesse désigne sans doute ici le fait que nous vivons paisiblement notre lutte. Que nous ne misons pas sur la quantité de soldat.es dont nous disposons mais sur la qualité d’ami.es avec lesquel.les nous tissons des liens affectifs puissants. Les yeux trop habitués à compter ne savent pas voir ce qui est fluide. Il n’y a pas de perte de vitesse car c’est justement la vitesse de ce monde que nous mettons à l’amende.

Nous, désigne ici une force sans nom, aux mille visages, de tous âges et de tous horizons.
Une force qui apparaît et disparaît au gré des situations.
Une force qui viendra défendre la ZAD si elle est attaquée, une force qui n’a pas besoin de se manifester. Les agressions policières et médiatiques auront rappelé à celles et ceux qui comptent l’existence de cette force-là.

En vérité, la ZAD est partout. Parfois même dans la chambre d’adolescents de quelques fils de notaire ou de quelques fils de flic.

On nous accuse de commettre des expéditions punitives à l’encontre des policiers. Qui a vécu la journée du 1er avril peut aisément conclure que les journalistes de la Meuse et de l’Avenir partagent avec la police une certaine aisance dans l’art du mensonge.
Quand les drones sont venus, il a été négocié une paix.
Paix conclue de commun accord.
Paix trahie aussitôt signée.
Pacte rompu entre la police et nous.
En diplomatie, les ruptures de traités entrainent le plus souvent la guerre.
Comment sinon une partie pourrait-elle négocier la paix ensuite ?

Ce que les forces de l’ordre appellent « expédition punitives », nous appelons ça « auto-défense d’un territoire ».

On nous accuse de vouloir devenir les maîtres d’Arlon ; risible et vexante accusation.
Risible parce que notre écologie se veut sans Dieu ni Maître. Vexante par ce manque d’ambition que l’on nous prête. Pourquoi nous limiter à Arlon ? Qu’y a-t-il de difficile à comprendre dans le slogan « La ZAD est partout » ?

Nous voulons le monde ou rien.

Pas seulement interrompre le flux des voitures mais le flux incessant et infernal de la circulation des marchandises, humaine ou non.

En cela, l’économie mondiale nous précède, elle qui a d’intuition ralenti ces flux pour lutter contre le Covid-19.

Alors oui, nous voulons, à terme, arrêter la circulation de l’avenue du bois d’Arlon, de la ville, de la province, du pays, du monde. Interrompre un présent écocidaire, mettre fin à une époque carnassière et sacrificielle.

Cela implique de ne pas nous soumettre à l’autorité.
Autorité arbitraire d’une intercommunale opaque et anti-démocratique telle qu’Idelux.
Autorité spectaculaire du bourgmestre Vincent Magnus.
Autorité religieuse à l’état et aux impératifs de l’économie.
Nous saluons d’ailleurs le choix sémantique. Bel aveu de la part des autorités. La soumission serait-elle donc son seul mode de gestion du monde ?

Quant à la presse, nous n’avons aucun dialogue à entamer avec elle.

Comme nos ennemis, nous trions avec soin les médias et les journalistes autorisé.es à rendre compte de l’évolution de la ZAD. Il s’agit là de stratégie.

Le groupe Sudpresse est partout connu pour être la pire pelle à merde du journalisme. Notre première rencontre avec un journaliste de la Meuse s’était conclue par un mensonge éhonté. Il avait prétendu être attaqué à la hache par l’un d’entre nous alors qu’il fut simplement raccompagné par un zadiste qui coupait du bois avant d’être importuné par son arrogance de fouille-merde et de sa recherche névrotique de ragots à envenimer.

La méthode Sudpresse est simple : créer un scandale pour en faire un gros titre.

Ils savent qu’ils ne sont pas les bienvenus ici. Nous acceptons certains journalistes mais nous refusons de laisser entrer les agents déstabilisateurs.

Nous signifions à La Meuse.be que nous exigeons bien entendu un droit de réponse.

L’Avenir quant à elle corrobore les délires complotistes de la police d’Arlon. Comme si nous faisions venir par camions entiers des gens de l’étranger – d’Italie surtout – dans le but d’infester Arlon du virus. La réalité est toute autre. En termes d’humanisme, il semblerait qu’à Arlon, l’équipe communale n’ait gardé de la charité chrétienne que l’hypocrisie qui l’entoure.

Vincent Magnus tergiverse à ouvrir un simple hall omnisport pour les sans-abris. Sa seule réponse au Covid-19 vis à vis des plus démunis, c’est la matraque. L’intimidation policière. Le harcèlement. Comment vivre et faire la manche quand fréquenter les rues devient un délit ?
La ZAD est une œuvre sociale. Elle offre un toit, des vêtements, de la nourriture et un peu de chaleur commune à qui est dans le besoin. Faites de bric et de brocs, la ZAD est plus efficace et plus à même de répondre aux besoins des plus démuni.es qu’une administration rodée et autoritaire. Elle ne tergiverse pas. Elle n’est pas de ceux qui auraient refusé leur étable à Joseph et Marie.

On nous accuse encore d’être devenu un groupuscule radical.
Nous ne sommes ni de gentil.les écologistes ni des radicaux. Nous sommes la réponse logique à un monde qui nous a dépossédé de notre puissance d’agir. Qu’ont obtenu les marches climat ? Rien. Dans ce pays où l’on peut gouverner sans majorité au parlement, il faut acter que le régime représentatif est mort. Nous sommes ce qui vient après ce décès. Ce qui sait déjà qu’il est inutile de quémander aux politiques. De la même manière que les femmes n’ont pas eu le droit de vote en votant, nous sommes persuadé.es que le vivant ne sera pas sauvé en demandant aux classes supérieures de régler un problème dont ils sont la cause. Les puissants conçoivent le monde comme une immense lutte de territoire.

Nous ne faisons que relever le défi d’une guerre que nous n’avons pas déclarés.

Le Covid est avant tout le résultat de cette vision du monde qui, victorieuse et indécente, trimballe en avion ses privilèges et ses virus d’un restaurant de Pékin à un meeting de New York. Le corona, d’évidence, a une origine sociale. Et il ne vient pas d’un 2 pièces à Gosselies. Voilà le lien entre capital et virus.

La rage de nos maîtres est telle que ce sont nous, les damnés de la terre, qui devons payer l’inconséquence de leur mode de vie. Nous le payons de nos déplacements et de nos libertés. Mais aussi de nos vies. Combien de mort.es dans les hôpitaux par manque de moyen ? Combien de crises de manque chez les toxicomanes ? Combien de nos ancien.nes croupissent, seul.es dans des homes, coupé.es de tous contact avec des êtres aimés ?

Les responsables devront payer le prix de leur irresponsabilité.

Pour mettre en place ce nouvel état d’urgence, la police exécute les ordres les plus absurdes.

A Arlon, un drone intimait à chacun de rester chez soi ; la police, par ses contrôles, crée les attroupements qu’elle est censée empêcher. Quel rapport avec le corona ? N’aurait-il pas mieux valu dépister les gens plutôt que de pister les corps ? Prendre soin des systèmes de santé plutôt que les démanteler ? Mettre autant de vigueur à maintenir l’hôpital d’Arlon que le bourgmestre n’en met à plonger la ville dans une terreur dystopique morbide ?

On s’attaque aux marges pour faire passer leurs modes de vies nomades comme vecteur du virus. Mais ce ne sont pas ces nomades-là qui l’ont répandu de par le monde. Nous n’accepterons jamais d’être tenu pour responsable des effets que produisent la folie des puissants.

Et comme tout bon portrait de méchant n’irait pas sans lui attribuer de vice, on nous accuse aussi de faire… des courses ! D’acheter de l’alcool, plus précisément.

Une vieille blague circule dans les milieux écologistes : quel est le plus petit dénominateur commun entre la ZAD et le commissariat ? La bière.

Plus sérieusement, la ZAD c’est 31 hectares sur lesquels vivent plusieurs « ménages ». Personne ne vit chez soi à 1,5 mètre de distance de ses cohabitant.es. Nous non plus. Et nous allons, comme tout le monde, user du dernier droit que l’on nous accorde : celui de consommer.

Nous pourrions dire que l’ivresse nous permet d’apaiser quelques heures la douleur d’être les contemporains de Sophie Wilmès, Emmanuel Macron ou Elie Deblire.

***
Nous pourrions continuer longtemps.

Et détailler plus encore les mensonges de la police et de la presse.

Nous pourrions redire la peur.

La peur -de voir des agents dégainer leurs armes de poing – qui tire à balles réelles –

A l’encontre d’ami.es

et tant d’autres choses encore.

Mais le merle chante et la nuit s’annonce étoilée.

Bientôt le silence.

IN GIRUM NOCTE ET CONSOMIMUR IGNI.

L'Oiseau-tempête et Jean sans terre,
Depuis la barricade Nord de la ZAD de la Sablière.

^v^

Marcelo

Author: Marcelo

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