Manifestation ANTI-RÉPRESSION du 22 Novembre 2014 À NANTES.

Manifestation du 22 Novembre 2014 / Rendez-vous sur le parvis du Palais de l'Injustice à 14 heures.

Hier ça matraquait à Rouen (vidéo) alors qu’une nouvelle occupation de place se déroulait. Le centre-ville était assiégé par les flics, quatre personnes, dont deux lycéens, se font embarquer puis relâcher sans suite. On ne se laissera pas abattre, on amplifie le mouvemen

Et encore des coups reçus hier à Rouens

Prise de parole de la ZAD samedi dernier lors de la marche en hommage à Rémi Fraisse.

cliquez sur le lien pour écouter

pp_occupants_dla-zad_8_11_14.mp3

prise de parole du Collectif des parents amis des victimes des Répressions policières

cliquez sur le lien pour écouter

pp_E_stoplapolice_8_11_14.mp3

José Bové : les activistes de Sivens «sont les enfants de Grothendieck»

article à lire sur Libe

 

A écouter ici : Attention Danger fc_attention_danger_14_11_2014.mp3

(c'est aussi le titre d'un film de Pierre Carles)

Pot pourri des Actualités du 14 novembre 2014 au sujet de l'interdiction des grenades offensives et pas du reste. les pauvres gendarmes tant immobiles quand on les oblige et tant lestes à charger, frapper, défigurer et même tuer, ah mais c'est un accident, lisez les procès verbaux . Bon  a tirer  ce soir là 34  de ces grenades sur toute l'année sur toute la France plus 646 autres engins de toutes sortes.

Si on l'a fait c'est que les hordes d'Attila allaient nous mettre en pièces , je vous dis, Marigan, Roncevaux, Waterloo, 14, on voulait fêter l'armistice. Bon si on parlait de choses sérieures, nous de la police, gendarmerie, nous les cognes , on va faire comment  maintenant , on se sent nus..........Hein..

 

 

 

tx_tt_terroristes_d.jpg

tx_ttes_terroristes.jpg

of_gren_15_11_14.jpgouest france du 15_11_14

témoignages impressionnants qui en disent long sur le climat actuel.... On est où là????
.

 


 

: [Comites NDL] manif Toulouse ou comment dissuader les g ens de manifester - témoignages
 

bonsoir

ci-dessous le témoignage édifiant d'une amie qui a participé à la
manif de Toulouse, suivi d'autres qu'elle a fait suivre.
finalement l'époque de Papon à la pref de police n'est pas si loin,
encore personne balancé dans la Garonne ou la Seine .....

fraternellement
thierry

22 novembre : appel des zad NDDL / Testet à une journée contre les
violences policières : que fait-on ?
http://iaata.info/Appel-a-participer-a-la-journee-du.html [1]

Bonjour,

J'étais à la manif samedi à Toulouse et c'était vraiment
l’horreur. J'ai eu peur.
Pourtant je n'avais pas eu peur à Albi le lundi 27 octobre alors que
je me suis fais plaquer sur un capot de voiture à coups de matraque
dans le dos par un CRS et gazée lorsqu'ils ont chargés, mais là, à
Toulouse, il y avait une réelle volonté de coincer les manifestants et
de leur en faire baver POUR LES DISSUADER DE REVENIR MANIFESTER.
La manifestation avait été interdite la veille au soir, mais le NPA
nous a assuré qu'il avait négocié avec la police la possibilité de
défiler sur l'avenue Jean-Jaures, jusqu'à la médiathèque. En fait
c'était un piège car au bout d'1km environ, nous nous sommes
retrouvés bloqués face à des grilles accrochées à des camions de
flics. La plupart des rues adjacentes étaient aussi bloquées par des
CRS et finalement quand on a voulu s’échapper, on s'est aperçu qu'à
l'arrière de la manif ils avaient aussi bloqué tout échappatoire. Sur
les côtés de l'avenue, partout des groupes de CRS et de la BAC.
Puis ils ont commencé à balancer lacrymos et autres grenades (1) et
à avancer avec les grilles accrochées aux camions pour resserrer petit
à petit la nasse.

D'un côté du boulevard, il y avait une ou deux rues, je ne sais pas,
qui n'étaient pas bloquées et certains manifestants se sont échappés
par là, mais comme par hasard, c'est la BAC (c'est la BAC la pire) qui
les attendait et les a poursuivis jusque dans les immeubles, elle a
poursuivi les gens jusque dans les appartements de personnes qui avaient
bien voulu les protéger. J'ai un copain qui a réussi à se réfugier
avec sa femme chez une vieille dame qui a refusée de laisser entrer les
flics en faisant celle qui était au courant de rien. Il n'a rien d'un
casseur. Comme moi il ne voulait pas prendre de risque et surveillait la
tension qui montait et voulait sortir de la manif avant que le piège se
referme complétement, on sentait que la situation allait dégénérer
et que les flics attendaient pour charger et balancer les lacrymos. Mais
il a eu 3 secondes de retard par rapport à moi. J'ai réussi à passer
le cordon de CRS à l'arrière de la manif, en disant que je voulais
juste rentrer chez moi. Je dois être la dernière à être passée.
Pendant plus de deux heures on a crié en vain "laisser les sortir" (2).
Hélico, cars de CRS en pagaille, canon à eau, lacrymos, grenades,
coups de matraque et arrestations... état de guerre.

Témoignage d'une amie avec qui j'étais :
_J'étais à la manif de Toulouse hier, j'étais vachement motivée, je
m'étais bien préparée psychologiquement, je m’étais dit, si ils
veulent la guerre, ils vont l'avoir, je voulais prendre une bat de
baseball , et puis je me suis dit que c'était débile, j'ai préféré
mettre les baskets de ma fille , j'ai bien fait, on s'est fait chargé,
gazé, j'avais pas pensé à un truc, qu'on se serait retrouvé dans un
guet apens ,la gestapo nous avait enfermé dans une avenue, aucun moyen
de se barrer , elle était partout, avait bouché toutes les issus de
secours, elle chargeait sur nous, balançait des lacrymos , arrêtait
des personnes,on a essayé de se barrer pour échapper au gaz, à la
violence de l'état, impossible de partir, tout le monde criait laissez
nous passer, on leurs a demandé où ils voulaient en venir, on avait
bravé l'interdiction, alors on devait payer? et puis, il s'est passé
quelque chose, un homme est venu nous aider, il nous a fait traverser
une résidence qui donnait sur une avenue beaucoup plus calme, on est
passé, mais d'autres personnes étaient toujours de l'autre coté,
alors j'ai attendu qu'elles sortent, quelque unes ont pu passer, mais
quand la gestapo c'est rendu compte qu'on se barrait par là, elle est
venue, a balancé des lacrymos dans la résidence pour empecher les gens
de sortir, j'ai cru que j'allais peter un cable,par la suite j'ai appris
que des copains étaient passés et qu'ils s étaient refugiés dans un
appartement, une vielle dame leur avait ouvert sa porte, la gestapo
faisait tous les étages, frappait à toutes les portes pour arreter les
personnes qui avaient pu fuir. Voilà, faudrait peut être se lever le
cul, maintenant il faut prendre la rue! _

Pourtant la manif était vraiment calme, les gens applaudissaient les
clowns qui essayaient de détendre l'atmosphère et dansaient sur leur
musique.
Beaucoup se sont assis par terre, beaucoup criaient "nous sommes
pacifistes", ce qui ne leur a pas empêcher d'être gazés et matraqués
à bout portant.
A L'ÉVIDENCE, IL S'AGIT DE DISSUADER LES GENS D'ALLER MANIFESTER EN
LEUR FAISANT PEUR.
Sans compter les condamnations avec de la prison ferme déjà tombées.
Il semble que cette stratégie fonctionne puisque nous n'étions
environ que 1 500, enfin certainement moins de 2 000, ce qui n'est pas
beaucoup pour Toulouse. Combien la prochaine fois ? Et pour quel sujet
de manif ?

Ania

(1) voir les photos avec commentaires ici :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/08/musique-cocktails-molotov-et-arrestations-retour-sur-la-manifestation-d-hommage-remi-fraisse-588364.html
[2]
Comme il est dit exceptionnellement par ce média, c'est une grenade
tirée par les flics qui a mis le feu à la voiture rouge. Il n'y avait
pas de cocktail molotov.
"_Moins de deux heures après le début de la manifestation en hommage
à Rémi Fraisse et contre le barrage de Sivens, les forces de l'ordre
ont lancé les premières offensives._
_L__ES CRS ONT ÉTÉ LES PREMIERS A LANCÉ L'OFFENSIVE CONTRE LES
MANIFESTANTS, __ayant eu pour ordre de disperser les manifestants._"
http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/08/incendies-lacrymogenes-et-grenades-assourdissantes-la-manifestation-anti-barrage-de-sivens-degenere-toulouse-588260.html
[3]
Comment peut-on se disperser quand on est dans une nasse ?

(2) http://www.youtube.com/watch?v=_FqYgD2wstg [4]

voir la video de 4mn de la Dépêche du midi :
https://api.dmcloud.net/player/embed/50bf573b94a6f617e702bc81/545e73be9473996c3cd7b410/5b4e804ec5294ad8b33b7a66b77dcde6?exported=1
[5]

autres témoignages à lire absolument (ci-dessous) :
http://kayou.over-blog.com/2014/11/manifestation-du-08-novembre-a-toulouse-temoignages.html
[6]

TÉMOIGNAGE DE VALENTIN, PRÉSENT À LA MANIFESTATION DU 08 NOVEMBRE À
TOULOUSE.

"Que c'est il passé le 08 novembre à Toulouse ?
Je m'appelle Valentin, j'ai 17 ANS, et je suis pacifiste.
Nous nous sommes tous réunis comme prévu à 14 h place Jean Jaurès.
Nous avions appris la veille au soir -via les médias- qu'elle était
interdite.
Après avoir observé une minute de silence à la mémoire de Rémi,
nous nous sommes concertés afin de savoir ce qu'on allait entreprendre.
Un membre du NPA a négocié avec la police et 30 minutes après, il
nous a appris que LA POLICE -VIA LE PRÉFET- NOUS PROPOSAIT UN NOUVEAU
PARCOURS : TRAVERSER LES ALLÉES JEAN JAURÈS. Premier piège de la
journée mais nous ne le savions pas encore. Dans une ambiance bonne
enfant, la manifestation avançait dans le boulevard Jean Jaurès,
encadrée par des policiers. Second piège.
Et tout à coup, en plein milieu du boulevard, des CAMIONS ANTI ÉMEUTE
(avec de grandes grilles devant le capot) arrivent et BLOQUENT LA MANIF
AU MILIEU DU BOULEVARD. C'EST LÀ QUE LE PIÈGE S'EST REFERMÉ SUR NOUS
: NOUS NOUS SOMMES APERÇUS QUE NOUS ÉTIONS TOTALEMENT ENCERCLÉS. Les
CRS et les GM bloquaient le boulevard derrière, devant et sur les
côtés. IMPOSSIBLE DONC D'EN SORTIR. Alors on s'est tous couchés par
terre en signe d'indignation et de non violence. Et là c'est le drame :
les CRS lancent une sommation pour que l'on se disperse (alors que LE
BOULEVARD ÉTAIT ENCERCLE ET QUE L'ON NE POUVAIT PAS PARTIR).
Puis ILS CHARGENT SUR LES MANIFESTANTS COUCHÉS en première ligne :
gaz lacrymogènes en pleine face, grenades assourdissantes, coups de
pieds, coups de matraques. Nous sommes tous restés couchés en nous
tenant les uns les autres mais la douleur était telle que tout le monde
a fini partir en courant petit à petit. Pour ma part, j'étais couché
devant, en première ligne. J'AI REÇU COUPS DE PIEDS, DE MATRAQUES, DE
BOUCLIERS, ET JE NE SAIS COMBIEN DE GAZ DIRIGÉS VERS LE SOL PAR LES
CRS. Je suffoquais tellement qu'au bout de 5 minutes j'ai du sortir en
courant. La jeune fille à côté de moi est restée 30 secondes de plus
et UN CRS LUI A ATTRAPE LA TÊTE PAR LES CHEVEUX AFIN DE LA GAZER EN
PLEIN VISAGE. Pour ma part j'ai couru pour me réfugier loin des gaz
dans un coin du boulevard.
J'ai observé une super solidarité, les gens me croisaient et me
donnaient du sérum pour les yeux. Au bout de 10 minutes ça allait (un
peu) mieux. J'avais encore les yeux qui pleuraient mais je suis revenu
sur les lieux.
Là, j'ai vu une scène de massacre : DES POLICIERS FRAPPAIENT DES
MANIFESTANTS PARTOUT, C'ÉTAIT LA CHASSE, LE BOULEVARD ÉTAIT BLOQUÉ ET
PERSONNE NE POUVAIT S'ENFUIR.
J'étais hors de moi et j'ai commis une erreur : je me suis avancé
vers un chef des CRS et je lui ai dit toute ma colère, sans violence
mais avec beaucoup d'entrain dans la voix.  Il m'a poussé, et j'ai vu
son regard vide, sans âme, une seconde. Puis il a levé son aérosol et
m'a gazé au visage, j'étais en face de lui, à trois centimètres de
son visage. Puis j'ai entendu des gens lui crier dessus et je suis parti
car j'avais vraiment mal, j'avais du gaz partout, nez, bouches, yeux,
oreilles, cheveux, vêtements... La peau me brûlait, je n'y voyais
rien, je me suis effondré. Heureusement des gens m'ont attrapé et
m'ont porté jusqu'à chez eux pour que je me rince le visage. La
douleur était telle que je voulais qu'on m'assome ! Sur le chemin, j'ai
observé une magnifique solidarité. Tout le monde me proposait du
Maalox, du sérum pour les yeux, à manger, à boire... J'étais
complètement sonné par la douleur.
On a voulu sortir du boulevard mais impossible, j'ai dit que je voulais
me soigner, que je ne pouvais plus respirer, et la réponse que l'on a
eue c'est : "BIEN FAIT POUR VOUS, VOUS Y ÉTIEZ C'EST QUE VOUS LE
MÉRITEZ, VOUS Y RESTER MAINTENANT".
On a mis une bonne 1/2 heure a atteindre l'appartement de ceux qui
m'ont aidé en passant par des rues dérobées. J'ai mis au moins 45
minutes à m'en remettre.
Hier soir en rentrant chez moi j'ai voulu me doucher mais tous les gazs
qui étaient restés dans mes cheveux ont dégouliné sur mon corps et
ça m'a horriblement brûlé.
La personne qui est venue me chercher à Toulouse avait même du mal à
respirer et toussait dans la voiture car j'avais plein de gaz sur moi,
on a dû s'arrêter plusieurs fois sur l'autoroute pour aérer la
voiture cas il ne pouvait pas conduire !

Bravo à ceux qui sont restés coincés dans le boulevard pendant
plusieurs heures dans les gazs et les tirs de flashball.
CETTE MANIF ÉTAIT UN PIÈGE : LES POLICIERS NOUS ONT MENTI (ce trajet
n'a en réalité jamais été autorisé) et en ont profité pour tous
nous bloquer dans un espace restreint et nous faire mal. Ils ont attisé
la haine en chargeant les manifestants pacifiques couchés par terre.

LES POLICIERS SONT À L'ORIGINE DES DÉBORDEMENTS QU'ILS ONT
VOLONTAIREMENT PROVOQUÉS !!

Il faut savoir qu'au début de la manif des gens arrivaient et venaient
parler avec les policiers, puis se joignaient à eux afin de "faire
régner l'ordre" et ce n'était en aucun cas des policiers.
Des policiers de la BAC se sont déguisés en casseurs et ont chassé
des gens, cassé des vitrines...
Les policiers se sont joints à des inconnus et leur ont prété des
casques afin qu'ils tapent dans le tas !! Et ça, je l'ai vu de mes
propres yeux !!

Je tiens à remercier les personnes qui m'ont tiré de là car sans
elles je ne sais pas ce que je serais devenu...

Si quelqu'un a une vidéo ou des photos de ce qu'il s'est passé, que ce
soit au début quand on étaient couchés ou à la fin quand le CRS m'a
gazé en face de moi, je suis preneur car des journalistes les
voudraient.

La peau me brûle encore et ma maison et la salle de bain puent le gaz.
Je viens de lancer une troisième machine pour laver mes affaires car le
gaz ne part pas. J'ai peur de prendre une nouvelle douche, c'est dire !
Vous pouvez chercher sur youtube des vidéos de ce massacre car il y en
a surement.
Merci d'avoir pris la peine de lire. J'espère qu'il y a de quoi
prendre conscience de la barbarie des policiers.
Je porte plainte mardi."
Val

UN AUTRE TÉMOIGNAGE, MÊME MANIFESTATION.

"Bonjour à tous,
Je suis allés à la manifestation à Toulouse avec des amis et ma
copine. Nous avons rejoint toutes les personnes déjà sur place, le
point de RDV était à Jean Jaurès à 14 h.
Une personne a pris la parole, un membre du NPA nous expliquait les
conditions de la manifestation comme quoi tout d'abord, LA MANIFESTATION
ÉTAIT INTERDITE MAIS QUE FINALEMENT, NOUS AVIONS EU L'AUTORISATION
D'ALLER JUSQU'À LA MÉDIATHÈQUE (moins d'un km plus haut). Nous avons
donc commencé la manifestation dans le calme, en marchant, les gens
chantaient, les slogans à coups de "police partout justice nulle part",
et autres.
Avant d'arriver à la médiathèque, il y a eu un gros cordon de CRS
qui nous a bloqué le passage. La manifestation n'avançait plus. Les
gens ont commencé à s'assoir, à chanter, à danser, nous attendions
dans le plus grand calme et un pacifisme exemplaire.
(1ère sommation) - (2ème sommation)
Boum, en un rien de temps, les lacrymogènes étaient en l'air,
retombant sur nous tous alors qu'il n'y avait eu aucune violence
auparavant !

LE DÉBUT DE L'ENFER.

Nous avons tous commencé à reculer, pour pouvoir repartir de là où
nous venions afin de nous disperser. Et là, surprise, cordon de CRS de
l'autre côté, avec les gros camions avec les grilles (anti émeute),
chaque ruelle était bloquée par le PSIG et les CRS. NOUS ÉTIONS PRIS
AU PIÈGE !! IMPOSSIBLE DE SORTIR DE CET ENFER !! LE GAZ FLOTTAIT DANS
L'AIR ET NOUS BRÛLAIT À TOUS LES YEUX, LA GORGE, LE VISAGE, LES
POUMONS... Nous avons été bloqués ainsi pendant plus d'une heure !!
Les CRS bloquaient la sortie, et empêchaient quiconque de rejoindre la
manifestation. LA VIOLENCE ÉTAIT TERRIBLE, LES GRENADES PÉTAIENT DANS
TOUS LES SENS... j'ai essayé de discuter avec un CRS en lui demandant
de nous laisser passer parce qu'on voulait partir et ne pas subir cet
enfer, il m'a répondu "j'ai des ordres"...
C'est une HONTE !! Le gaz flottait dans l'air, et les CRS ont commencé
a avancer des deux côtés afin de nous resserrer et de nous isoler
encore plus. Nous ne savions plus quoi faire, c'était horrible.
Des gens ont commencé à courir vers une ruelle ! OUF, enfin une
sortie !
Nous avons pu rejoindre cette ruelle, libérée des forces de
"l'ordre"...

ENFER !! PARTIE 2 !

Nous avons donc commencé à emprunter cette ruelle pour pouvoir enfin
quitter ce chaos... Certains de mes amis étaient devant, à une dizaine
de mètres de moi, courant pour échapper au désastre.
Et là, à la sortie de la ruelle, le PSIG a débarqué à une vitesse
incroyable en courant et EN FRAPPANT LES PERSONNES QUI ESSAYAIENT DE
S'ÉCHAPPER DE CET ENFER, À GRANDS COUPS DE MATRAQUES. Mes amis se sont
fait matraquer dans le dos, sur le bras, et il y en a un qui s'est pris
un grand coup de pieds dans les parties intimes !!
De là, notre groupe était séparé, trois ont disparu derrière tout
ça et le PSIG nous a dit de faire demi tour "CASSEZ VOUS ! DEGAGEZ !"
en frappant leurs matraques contre une grille en métal.
C'était terrifiant !! Heureusement, un habitant de la ruelle nous a
sauvés et nous a fait rentrer chez lui, on a attendu que les choses se
calment, et nous sommes sortis une demi heure après.
Plus de policiers (à moins de 500m de nous) mais le gaz lacrymogène
flottait dans l'air des rues avoisinantes. un de nos amis s'est fait
arrêter. IL N'AVAIT RIEN FAIT !!
Résultat ? Comparution immédiate, on attend des nouvelles...

C'EST UNE HONTE !! LA VIOLENCE POLICIERE EST DE PLUS EN PLUS FORTE !
C'EST SCANDALEUX ET TERRIBLE !

Je ne trouve plus les mots pour continuer... Merci à ceux qui auront
pris le temps de lire mon témoignage..."

Alors maintenant, que choisissez vous de croire ? Que choisissez vous de
soutenir ?
Est-ce bien le monde dans lequel nous voulons vivre ??
Je me radicalise peut être un peu trop, je ne sais pas, mais je ne
comprend pas comment on peu encore oser allumer sa télé, et rester
devant dans le confort de ses pantoufles... Je comprend encore moins que
l'on puisse continuer à vivre comme si de rien n'était, comme si tout
cela était normal.
CE N'EST PAS NORMAL !!
A la lecture de ces témoignages, j'ai les larmes aux yeux, de peine et
de rage...
Comment peut on rester insensible et cautionner les agissements d'un
Etat policier plus proche de la dictature que d'une supposée
démocratie ?
Comment quand vos enfants, vos frères et vos soeurs, vos ami-e-s, ou
même de vagues connaissances, vous témoignent les violences subies,
comment pouvez vous encore vous laisser leurrer par ce qui ne porte
même plus de masque ??
Comment peut on encore se satisfaire de son petit confort (qui ne
durera pas soyez en certain-ne-s) et fermer les yeux sur l'évidence
pour conserver ce qu'on croit être nos libertés, mais qui n'est qu'une
longueur de laisse supplémentaire accordée à celles et ceux qui
acceptent de jouer le jeu d'un gouvernement vil et avide??
Ne rien dire, ne rien vouloir savoir, c'est se rendre complice.
A bon entendeur !

kayou

Si malgré cela vous restez sceptiques, je vous en prie, lisez donc cet
article transmis par Théo Klast :

"Scènes de guerilla urbaine à Toulouse. Des manifestants lancent des
‪#‎confettis‬ [7] sur les ‪#‎CRS‬ [8]."
Voilà ce que j'ai entendu cet après midi sur ‪#‎BFMTV‬ [9]. Les
médias ont touché le fond, pour sombrer dans une propagande encore
plus ridicule, ils vont devoir creuser profond...

AUTOPSIE D'UNE MANIPULATION MEDIATIQUE

L'opération médiatique avait pourtant commencé avec les grands moyens
: 2 correspondants sur place, plus les caméramens, camion-régie pour
les retransmissions par satellite, et vocabulaire incendiaire, tout y
était pour foutre la trouille du peuple...au peuple.

14 heures : les manifs de protestation contre les violences policières
de ‪#‎Nantes‬ [10],  ‪#‎Paris‬ [11] et  ‪#‎Toulouse [12]
se passent "bien", c'est à dire mal pour les propagandistes du pouvoir
en mal de "guerilla urbaine" pour faire oublier le meurtre de
#‎Rémi‬ [13] : pas le plus petit incident à se mettre sous la
caméra ! Hommage digne, minute de silence pour Rémi Fraisse, mort pour
que vive la nature, manifestant-e-s de tous âges ayant bravé l'oukase
du préfet pour venir dire "STOP AUX VIOLENCES POLICIERES" et stop aux
grands projets inutiles et imposés, on ne peut plus pacifiquement.

15 heures : BFMTV commence à parler de scènes de "guerilla urbaine".
Le seul problème, c'est que les images ne sont pas "raccord" : on voit
des CRS gazer des manifestants pacifiquement assis par terre ...

16 heures : les gazs lacrymogènes envahissent les rues de la ville.
Chouette, la télé peut enfin montrer des images de "manifestant
cagoulés" puisque tout le monde, manifestants ou pas, se couvre la
bouche et le nez pour tenter vaille que vaille de respirer dans les
nuages de gazs lacrymogènes répandus par les robocops !

17 heures : là, ça commence à tourner en boucle, l'expression
"scènes de guerillas urbaines" ...mais les images ne sont toujours pas
en phase avec les commentaires guerriers de BFMTV, on y voit guère que
des clowns aux nez rouges, à visage découvert, qui essaient par tous
les moyens de montrer leur pacifisme !
Et puis les premiers témoignages arrivent : les CRS ont gazé tout le
monde dés 14 h 45, et bloqué la manif entre deux cordons de robocops.
Celles et ceux qui tentaient d'échapper à cette souricière furent
frappé-e-s.
Des flics en civil, déguisés en casseurs mais reconnaissables à
leurs brassards rouge "police" agressent brutalement des jeunes, on ne
comprendra pas pourquoi car BFMTV n'a trouvé aucune violence à montrer
!
Ca y est, les "scènes de guérilla urbaine", les "scènes de
violences", sont dans la boîte, et peu importe pour les commentateurs
parisiens si LEURS IMAGES NE MONTRENT QUE DES VIOLENCES POLICIERES ! (et
une voiture ayant pris feu, sans lien évident avec la manifestation
pacifique, mais systématiquement associée ! D'après plusieurs
témoignages, c'est une grenade lancée par les gendarmes mobiles qui a
mis le feu à cette voiture :

https://www.facebook.com/ripremifraisse/photos/a.873344062685349.1073741829.873279399358482/879495168736905/?type=1
[14] autre témoignage :
Manuel Valls, la droite et le café du commerce - Bernard Viguié,
ancien avocat au barreau de Toulouse
https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/2014/11/manuel-valls.pdf
[15]

--
collectif sud gironde de soutien à la ZAD et à la lutte contre le
projet de Notre Dame des Landes


Links:
------
[1] http://iaata.info/Appel-a-participer-a-la-journee-du.html
[2] http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/08/musique-cocktails-molotov-et-arrestations-retour-sur-la-manifestation-d-hommage-remi-fraisse-588364.html
[3] http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/08/incendies-lacrymogenes-et-grenades-assourdissantes-la-manifestation-anti-barrage-de-sivens-degenere-toulouse-588260.html
[4] http://www.youtube.com/watch?v=_FqYgD2wstg
[5] https://api.dmcloud.net/player/embed/50bf573b94a6f617e702bc81/545e73be9473996c3cd7b410/5b4e804ec5294ad8b33b7a66b77dcde6?exported=1
[6] http://kayou.over-blog.com/2014/11/manifestation-du-08-novembre-a-toulouse-temoignages.html
[7] https://www.facebook.com/hashtag/confettis?source=feed_text&story_id=286372301574092
[8] https://www.facebook.com/hashtag/crs?source=feed_text&story_id=286372301574092
[9] https://www.facebook.com/hashtag/bfmtv?source=feed_text&story_id=286372301574092
[10] https://www.facebook.com/hashtag/nantes?source=feed_text&story_id=286372301574092
[11] https://www.facebook.com/hashtag/paris?source=feed_text&story_id=286372301574092
[12] https://www.facebook.com/hashtag/toulouse?source=feed_text&story_id=286372301574092
[13] https://www.facebook.com/hashtag/r%C3%A9mi?source=feed_text&story_id=286372301574092
[14] https://www.facebook.com/ripremifraisse/photos/a.873344062685349.1073741829.873279399358482/879495168736905/?type=1
[15] https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/2014/11/manuel-valls.pdf

Marcelo

Author: Marcelo

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