Plus d'antenne publique nationale en Grèce

On coupe le son, dirait la chanson. Place nette comme à Istambull et on fore à nouveaux sur la ZAd à Notre Dame des Landes accompagnés par les mêmes sbires en uniformes. police de tout pays, vous vous ressemblez à un point....(pas de commentaires ,c'est inutile). Et en Tunisie , on emprisonne les rappeurs. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Big brother is watching you. dont worry, be..... Let' see............. Plus d'antenne publique en Grèce , ils continuent démettre sur le web. courage. plus_dantenne_a.jpg plus_dantenne_b.jpg

ETR continue de diffuser sur internet

et ici un blog sur la grèce La Commission européenne dément être derrière la fermeture de la télévision grecque lien ici Le Monde.fr avec AFP | 12.06.2013 à 12h47 • Mis à jour le 12.06.2013 à 16h52

Après avoir appelé à une grève générale jeudi suite à la fermeture brutale de la télévision publique décidée par le gouvernement grec, les syndicats nationaux ont dénoncé une mesure prise pour répondre aux exigences de la "troïka" au moment où les créanciers de la Grèce (UE-BCE-FMI) étaient en visite à Athènes.

L'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a interpellé, au Parlement, le commissaire aux affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, sur les consignes données au représentant européen dans la troïka.

"Est-il vrai que la Commission a mandaté son représentant pour demander la fermeture de la télévision et radio publique en Grèce ? Si c'est vrai c'est un scandale que nous devrons discuter dans ce Parlement", a déclaré l'élu écologiste.

"Ce n'est pas une décision de la commission, lui a répondu M. Rehn. "Il s'agit d'une décision autonome", a-t-il ajouté avant de préciser : "Cette décision a été prise dans le contexte des efforts importants pour moderniser l'économie greque".

Un peu plus tôt dans la matinée, la Commission européenne avait publié un communiqué indiquant que le service audiovisuel public occupait "une place essentielle dans la démocratie européenne" et se félicitant de l'annonce, par le gouvernement grec, du dépôt d'un projet de loi sur un nouvel audiovisuel public.

   Aurélie Filippetti dénonce "un symbole tragique"

"C'est un symbole tragique que de voir un écran noir sur la télévision publique", a réagi la ministre de la culture, Aurélie Filipetti, à la sortie du conseil des ministres.

"Jamais la France n'acceptera sans une profonde amertume de voir qu'au sein même de l'Union européenne certains en arrivent à des extrémités pareilles, a-t-elle ajouté. C'est une décision absolument préoccupante, il ne faut pas que l'austérité à laquelle la Grèce est soumise depuis plusieurs mois rime avec un abandon du pluralisme." Et de poursuivre : "J'espère que cette décision ne sera pas définitive."

"C'est une décision que nous déplorons, c'est une décision triste évidemment", a de son côté jugé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, à l'issue du conseil des ministres. Selon elle, "il n'est aucunement question que ça puisse se produire chez nous".

   Une affaire "intérieure" pour Berlin

"Ce n'est pas l'affaire du gouvernement allemand, mais c'est celle du gouvernement grec", a déclaré ce porte-parole, Steffen Seibert, questionné sur la suspension de l'ERT lors d'une conférence de presse régulière. Alors que l'Allemagne passe dans certains pays européens pour celle qui impose l'austérité, M. Seibert a assuré que le gouvernement grec décidait lui-même des "mesures à prendre pour respecter ses obligations vis-à-vis de la troïka" des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce (UE-BCE-FMI).

   L'Union européenne de radio-télévision demande la révision de la décision

Mardi, l'annonce de la fermeture de la diffusion a provoqué une réaction immédiate de l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui a demandé à la Grèce de revenir sur cette décision. "L'existence de médias de service public et leur indépendance à l'égard du gouvernement sont au cœur des sociétés démocratiques", souligne l'UER. "Toute modification de grande portée dans le système de médias publics ne devrait être décidée qu'après un débat ouvert et exhaustif au Parlement et non à travers un simple accord entre deux ministres", estime l'association, qui représente cinquante-six organisations de médias de service public et dont ERT a été l'un des membres fondateurs, en 1950.

Lire (édition abonnés) : L'Union européenne de radio-télévision demande au premier ministre grec de revenir 'immédiatement' sur sa décision

   Une décision "aberrante" pour Reporters sans frontières

L'association Reporters sans frontières (RSF) a appelé, mercredi, le gouvernement grec à "revenir immédiatement sur sa décision aberrante de suspendre les chaînes du groupe de télévision publique ERT". "A l'annonce d'une décision aussi soudaine et brutale, on ne peut ressentir que consternation, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Le gouvernement grec songe-t-il à faire l'économie de la démocratie ? Alors que la crise économique est déjà dangereuse pour le pays d'origine de la démocratie, la suspension des chaînes du groupe ERT témoigne d'un mépris pour la liberté de l'information prévue par l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Les méthodes utilisées sont proprement hallucinantes."

    La conséquence de "l'austérité" pour Marie-George Buffet et le Parti de gauche

La députée communiste française Marie-George Buffet a fermement condamné cette fermeture. "Non contente de concerner l'emploi de deux mille salariés, une telle décision révolte ! Pour ce qu'elle représente d'insulte au pluralisme, à la création culturelle, dénonce l'ancienne ministre dans un communiqué. Voilà où mène l'austérité et le refus de s'en prendre aux marchés financiers et à la spéculation. Voilà où mènent les choix européens de protéger les taux d'intérêt des banques : on décide de s'en prendre au moyen le plus populaire qui existe dans l'accès à la culture : la télévision !"

Le Parti de gauche dénonce "fermement" la décision du gouvernement grec. "La récession porte en elle la régression sociale et la répression démocratique", écrit-il dans un communiqué, jugeant que "le gouvernement grec n'est que l'exécuteur servile d'une politique voulue et appliquée par la troïka". "C'est avant tout elle nous dénonçons", écrit le parti. Il appelle à se joindre au rassemblement qu'organisent des étudiants et des travailleurs grecs en France à 18 h 30 devant l'ambassade de Grèce à Paris.

Marcelo

Author: Marcelo

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