Tendre une perche

Hier matin vers 10 heures, Je me trouvais avec une équipe en reportage sur notre lutte commune pour être présent et informer sur ce qui se passe ici . Comme les journalistes nationaux qui sont venus le premier jour pour les scoops de l'assaut et comme l'info qui courre après l'info en continu, ils ont déserté la lande de Notre Dame des Landes aux mains des Mobiles (les gardes) qui depuis qu'ils sont là ont provoqué l'insécurité.

Dans l'histoire, on se souvient toujours des Robin des Bois pas des Archers du Roy. En revenant à nos journalistes nationaux, imaginons, il y aurait depuis une dizaine de jours, une émeute dans un quartier sensible en France, on entendrait parler dans la presse et surtout à la télé, ils en sont friands. Et là depuis une dizaine de jours d'expulsion de maison, de destruction de maisons, de barricades dans le bocage, tous les jours défendues par plus d'une centaine (et plus) de militants jeunes et moins jeunes, anarchos comme disent les gendarmes et paysans et par plys de 750 gendarmes pour un prix de 500 000 €.

Soyez prudent les web reporters sans carte de presse. Rien ne presse tout urge. Nous sommes en démocratie très surveillée

on remonte le chemin comme dans la chanson de Servat "la blanche Hermine".

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à écouter ici comment on vous plaque... les mains derriere