Sylvain condamné à un mois avec sursis mais pas d'interdiction de manifester, Clément relaxé mais condamné suite au refus ADN

Annoncé sur St Nazaire maville mais depuis un certain temps plus rien sur Nantes maville c'est curieux non? CIMG1312.JPG

“Le militant anti-aéroport condamné, mais pas interdit de manifester e tribunal correctionnel de Saint-Nazaire a rendu son jugement dans l’affaire de violences sur les forces de l’ordre, datant d’une manifestation anti-aéroport du 21 juin.

Sylvain Fresneau, président de l’association des agriculteurs concernés par le projet d’aéroport, a été condamné à un mois de prison avec sursis pour violences. En revanche, le tribunal n’a pas retenu la sanction complémentaire d’interdiction de manifester pendant un an requise par la procureure, lors de l’audience du 2 septembre.

Sylvain Fresneau avait reculé avec son tracteur en direction des gendarmes mobiles. Trop près pour le tribunal qui qualifie la manœuvre de violence avec arme. « C’est un jugement d’apaisement, mais il ne nous satisfait pas », a indiqué Me Lemoigne, l’avocat de l’agriculteur, qui a annoncé qu’il ferait appel.

Dans un autre dossier, le jeune militant poursuivi pour avoir frappé un gendarme, a été relaxé, faute de preuve. En revanche, il a été condamné à deux mois avec sursis pour avoir refusé le prélèvement ADN.“

Ouest-France

La messe est dite, les puissants surpuissants avec leurs gardes surarmés ne supportent plus qu'on les regarde droits dans les yeux, dès qu'on les approche de trop près, ils tremblent de peur, ils frappent, ils sanctionnent, de peur d'entrevoir leurs sursis dans nos yeux.

"Il faut placer l'utopie du côté du réveil, et non de l'illusion" article de Patrice Bollon. à lire dans le magazine littéraire du mois de juillet août.

"La voie que nous invite à emprunter Miguel Abensour quand il évoque l'idée d'un "nouvel esprit utopique", succédant à celui des grandes utopies sociales du XIXe siècle. Et , selon lui, cet esprit est déjà présent, mais entre les lignes, chez le créateur du genre Thomas More, dans l'Utopie. En faisant décrire par son personnage de philosophe voyageur les institutions de l'île Utopie, More n'ambitionnait pas de délivrer la charte d'une société nouvelle : il voulait introduire dans l'esprit de ses contemporains un doute sur le bien -fondé de leur "réalitéé politique, économique et sociale, de celle qu'avait fabriqué pour eux, et en partie contre eux, leur temps. FAIRE SURGIR DU NEUF sous ce regard, on peut soutenir que loin de s'y opposer, comme veulent nous le faire croire ses adversaires (lesquels font en général partie des "gagnants" de l'ordre établi), l'utopie se confond avec la démocratie authentique : un démocratie définie non comme un système politique institutionnel, mais, ainsi que se la sont toujours représentée les vrais démocrates, un mode de vie émancipateur, qui a pour fonction de questionner sans cesse nos certitudes et autres acquis, afin de faire surgir du neuf. Le politique, qui n'est que l'autre nom du gémocratique (et vice-versa), serait ainsi, comme l'a statué Castoriadis, une autocréation continue ou, pour rprendre le titre de son grand livre de 1975, une < institution imaginaire de la société< : l'histoire conçue comme un une utopie . La question ne se limite pas à ces considérations politiques et sociales. Plus profondément encore, l'utopie n'est-elle pas au principe de toute pensée vivante et vraie, vraie parce que vivante, dont la mission est toujours de nous dégager de l'ainsi-nommé-réel, avec ses "allant de soi" qu'on est supposé de ne pas pouvoir enfreindre au risque de verser dans la folie ou la mort, pour nous aider à conquérir quels degrés de plus de liberté et, par là aussi, d'humanité ? quand dans les années 1935-1939, il travaillait à la bibliothèque nationale à la réalisation de son projet qui devait rester inabouti, du livre des passages (sur Paris au XIX siècle), Walter Benjamin pensait que seule l'utopie pouvait encore arrêter la catastrophe nazie qui, déjà se mettait en place.

La chose vaut aussi pour aujourd'hui : l'unique remède à cette crise multiforme - qui n'est pas qu'économique et socilae, qui est aussi politique, et dont on perçoit bine les dimensions morales, intellectuelles, sinon métaphysiques- dans laquelle nous nous languissons. n'et-il pas à trouver dans une réinvention totale de notre société : dans l'utopie ? On pourrait retourner la proposition : et si la crise, symptôme de sociétés vieillies et auto-satisfaites, crispées sur leurs pauvres certitudes, était aussi le produit d'une absence d'utopie ? Pour toutes ces raisons et pour bien d'autres encore, existentielles, voilà pourquoi on ne peut que souhaiter que vite, très vite, revienne l'utopie ". Patrice Bollon

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Marcelo

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