journée de mobilisation du cinéma indépendant

La journée de mobilisation du cinéma indépendant, inquiet de sa survie, jeudi 6 octobre, serait-elle une initiative d’enfants gâtés ? En apparence, le monde de la culture n’aurait guère de raison de se plaindre. D’abord parce que la culture fait partie des ministères choyés par le budget 2023, avec une hausse de 7 % qui porte l’augmentation totale des subsides de la Rue de Valois à plus de 22 % depuis l’arrivée à l’Élysée d’Emmanuel Macron en 2017, pour atteindre un total record de 4,22 milliards d’euros, hors audiovisuel public.

Ensuite parce que le ministère de la culture a désormais à sa tête, avec Rima Abdul-Malak, une personne dynamique et cultivée qui ne risque guère d’affirmer, comme sa prédécesseure Roselyne Bachelot, que « les films de Jean-Luc Godard ont toujours suscité chez moi un profond ennui », lorsque disparaît une des voix les plus tranchantes et transgressives du cinéma du XXsiècle.

Enfin parce que l’affirmation brandie récemment par Rosalie Brun, déléguée générale de la Société des réalisateurs de films (SRF), en pointe dans la mobilisation de jeudi, selon laquelle « la culture a été un peu oubliée pendant cette crise », semble difficile à valider.

Joseph Confavreux

débt article de Médiapart du 5 octobre

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Marcelo

Author: Marcelo

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