Circulez, il n'y a rien à voir : La démocratie sous le couvert
Posted on Friday 24 June 2016, 13:34 - updated on 06/07/23 - Mobilisations - Permalink
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Les casseurs sociaux sont au pouvoir et comptent le rester :

Les journalistes sont arrêtés préventivement au cas où il feraient réellement leur boulot en direct du panier à salade

et les manifestants dégoutés de cet encagement officiel par l'état de police en cours, une force militaire d'occupation ou tout manifestant est invité fermement à rester chez soi et manger son chapeau. Ce qui s'est passé pour les directions de l'intersyndicale c'est comme manger son chapeau. L'humiliation !

(dessin réalisé lors de la Nasse de la rue de Strabourg (zone apaisée selon la Mairie de Nantes et la voix de son maître)
le 9 juin 2016
Allez voir l'article sur France culture : De Charonne à la loi du Travail, une brève histoire du droit de manifester
Contrairement à ce qui a pu être dit ou écrit, interdire une manifestation peut cependant être une décision légale au regard des motifs invoqués. C'est tout l'enjeu d'un régime d'exception, notamment. Le fait qu’un régime d’état d’urgence perdure en France fournissant quelques arguments à l’exécutif en cas de recours devant la justice administrative.
Mais l’insertion, bon an mal an, dans le corpus législatif français du droit de manifester donne toutefois une garantie au corps social : justement, celle de déposer un recours.
Moins de 1% d'interdictions
Reste à savoir ce qu’on appelle “manifestation”... et qui appelle à manifester. Du cortège unitaire des organisations syndicales au regroupement de quatre ou cinq opposants à l’avortement enchaînés aux grilles d’une maternité, le statut n’est pas le même. En épluchant les relevés quotidiens dans les archives de la Préfecture de Paris, disponibles à partir de 1970, Danielle Taratakowsky estime que moins de 1% des manifestations à Paris font l’objet d’une interdiction. Mais jusqu’à cette mobilisation contre la loi Travail, il ne s’agit pas de véritables cortèges structurés mais plutôt de petits groupes. Dont la plupart se mobilisent d’ailleurs souvent autour d’une cause aux prises avec un conflit à l’étranger (Israël / Palestine ; Kurdes / Turquie …).
Ceci montre donc qu'il y a bien eu des interdictions depuis 1967... mais qu'elles ne concernaient pas le même type de manifestations. Plus récemment, plusieurs rassemblements ont eux aussi été interdits, par exemple à Nantes les 19 et 26 mai puis le 8 juin dans le contexte de la mobilisation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La tout première manifestation interdite ayant tout de même débouché sur un rassemblement de 2000 personnes.
Moins médiatisées, ces interdictions n’ont pas soulevé le même tollé. La différence tient au fait qu’elles n’émanaient pas d’organisations syndicales traditionnelles mais de collectifs issus de mouvements sociaux radicaux, proches de ce qu’on a pris l’habitude d’appeler la mouvance zadiste.

Manifester comme l'après midi à Paris encadré par les SO et la police d'occupation embastillé .
"A mais , il n'y a pas eu de violence ! "
Jeudi 23 juin
- 22h20 : Le blessé a été évacué par les pompiers. Les flics essaient de faire effacer toutes les photos prises alentour...
- 22h00 : La manif sauvage s’est dispersée entre Belleville et Colonel Fabien. De ce que l’on sait, une personne aurait été arrêtée pour avoir gueulé dans la rue... Il y aurait eu quatre arrestations dans les alentours.
- 21h50 : Au croisement des rue du Buisson Saint-Louis et rue Saint Maur, le blessé est toujours au sol et ne bouge pas... Les pompiers sur place.
- 21h40 : La manif sauvage a duré une petite heure, à 500 personnes. Plusieurs banques ont été attaquées et le siège de la CFDT a vu ses vitrines fracassées ! Beaucoup de flics sur place. La manif s’est un peu dispersée pour se diriger ensuite vers la rue Saint-Maur. Ici, un blessé très grave a été matraqué au sol sans pitié par les keufs.
- 20h50 : Une manif sauvage de plus de 500 personnes est partie de Ménilmontant direction Belleville.


la saine manif sauvage
de tanaris.news
c'est çà l'important .
"C'est fini de trahir"



A l'image de cette jeune femme arrêtée, nous ressentons tous le poids de cette oppression injuste
Et bien comme Gérard Mordillard (que l'on peut écouter sur France Culture ce matin à 9h) qui le dit si bien, on ira dans les manifs sauvages, tagger la CFDT entre autre, juste retour de la réalité.
Amertume et colère
ET à la radio et dans la presse, on ne parle que de casseurs, si on regarde la viédéo de Taranis (libéré), et que l'on regarde les visages des jeunes qui défilent en majorité à visage découvert et que l'on voit une fois de plus l'intervention de cette police fachiste , il n'y a pas d'autre mot pour qualifier la haine qu'ils transpirent, certains plus que d'autres. et la matraque violente sur tout ce qui bouge, les jeunes filles , les jeunes hommes et les plus vieux.
On a changé d'ETAT, dans quel étagère ?
Au sous-sol dans les jaules, voilà où ils veulent nous mettre.
Le combat ne fait que commencer ...
(Et après, nos policiers vous prennent par la main pour justifier leur exemplarité)
Fachistes qu'ils sont devenus sous le Règne d'HOLLande roy des .....

La cour tremble... le vrai combat a commencé
mix infos France culture du 24/06/2016

article du télérama du 22/06 /2016