Procédure d'agrément de l'accord sur l'assurance chômage en cours.
Posted on Wednesday 04 June 2014, 16:23 - updated on 16/05/16 - Actualités - Permalink
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14h Le Conseil National de l’Emploi (CNE) s’est réuni ce matin comme prévu pour lancer la procédure d’agrément de l’accord sur l’assurance chômage. La CGT a protesté parce que la convocation par recommandé n’avait pas été faite. Les membres du CNE n’ont pas tenu compte de cette remarque et ont tout de même lancé la procédure d’agrément. Comme prévu, l’opposition des 2 syndicats non signataires (CGT CGC) repousse l’agrément de 14 jours.
Le CNE sera donc reconvoqué le 18 juin avec volonté d’agrément dans la foulée. (vers le 19 ou 20 juin). Malgré toutes les protestations, la volonté est véritablement que la convention soit appliquée au 1er Juillet.
Faisons tout pour empêcher cela.
Non à l’agrément.
à lire sur le Cip-Idf
Vive la grève au Printemps des comédiens à Montpellier !
Publié, le mercredi 4 juin 2014 | Imprimer Imprimer | Share on email Share on facebook Share on twitter | More Sharing Services
Dernière modification : mercredi 4 juin 2014
Le mouvement qui débute au Printemps des Comédiens ne peut pas rester isolé.
Il est plus qu’urgent et déterminant que d’autres équipes, d’autres lieux, d’autres festivals rejoignent immédiatement la lutte.
Il ne faut pas simplement regarder ça de loin avec émotion et se réjouir que le mouvement commence, il faut construire ce mouvement partout.
Pour nous à Montpellier c’est urgent et déterminant.
Arretez d’être de tout coeur avec nous, (c’est gentil ), organisez la grève, mettez vous en grève.
Nous ne tiendrons pas seuls la lutte.
NOUS AVONS BESOIN D’ETRE REJOINTS.
Montpellier, le 4 juin 2014
Communiqué de l’assemblée générale extraordinaire du 3 juin 2014
Montpellier, le 3 juin 2014
Ce matin, sans réponse de Monsieur François Rebsamen, Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue Social, à leur ultimatum, les personnels techniques du Printemps des Comédiens ont, eux, tenu parole. Ils se sont mis en grève pour cette journée du 3 juin. La grève pourra être reconduite chaque jour.
Aujourd’hui, le Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon contre l’accord sur l’assurance chômage a réuni en assemblée générale 300 personnes. Il a décidé de soutenir les personnels grévistes du Printemps des Comédiens et sera présent lors de l’inauguration du festival ce soir à 20 heures et lors de l’accueil du public du spectacle prévu à 22 heures.
D’autre part, l’Assemblée Générale appelle les équipes artistiques, techniques intermittentes et permanentes des manifestations culturelles à rejoindre la lutte, partout en France et par tous les moyens, dès ce soir.
Non, Madame Filipetti, nous ne voulons pas d’une œuvre de charité pour nos « pauvres ». Nous ne voulons pas de la « mise en place d’Assises de l’Intermittence ».
Ce que nous exigeons, c’est le refus de l’agrément de l’accord du 22 mars par Monsieur Rebsamen. Ce que nous exigeons, c’est la tenue de véritables négociations de l’accord d’assurance chômage sur la base des propositions du Comité de Suivi.
Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon contre l’accord UNEDIC du 22 mars 2014
Sans Relâche
Mardi 3 juin 2014, les personnels techniques du Festival du Printemps des Comédiens ont voté la grève reconductible en assemblée générale contre la convention Unedic.
La Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France réunie en Assemblée Générale se déclare solidaire de cette action et des personnels grévistes d’aujourd’hui à Montpellier comme de ceux de demain, ici et ailleurs.
La CIP-IDF participera les 7 et 8 juin à Montpellier à une coordination nationale contre l’accord sur l’Assurance Chômage du 22 Mars que le Gouvernement annonce vouloir agréer ces prochaines semaines.
Nous appelons les équipes artistiques, techniques, intermittentes, intérimaires, précaires et permanentes des manifestations culturelles à rejoindre la lutte, partout en France et par tous les moyens quils jugeront nécessaires, dès maintenant.
Non, Madame Filipetti, nous ne voulons pas d’une œuvre de charité pour les « pauvres » de l’intermittence qui multiplierait encore cette convention. Nous ne voulons pas de la « mise en place d’Assises de l’Intermittence » que vous proposez car c’est une manoeuvre dilatoire. Plus fondamentalement encore, nous n’avons pas vocation à tricoter des rustines.
Ce que nous exigeons, c’est que l’accord du 22 mars ne soit pas agréé par ce gouvernement. Ce que nous exigeons, c’est la tenue de véritables négociations de l’accord d’assurance chômage sur la base de propositions justes et adaptées aux pratiques d’emploi discontinues et précaires, au chômage de masse. Ces enjeux ne concernent pas - nous le répèterons tant qu’il le faudra 1 - que les seuls salariés du secteur du spectacle mais bien l’ensemble des chômeurs et précaires à qui vous avez annoncé faire de la justice sociale votre priorité et qui demeurent dans leur majorité privé d’allocation.
Nous appelons à poursuivre et multiplier les actions en cours, à rejoindre les AG et actions des jours à venir, à créer partout de nouveaux collectifs pour organiser collectivement la lutte. Nous appelons à amplifier le mouvement en cours : informer, se rassembler, agir, partager, sans relâche.
Les infos à suivre : www.cip-idf.org sur Twitter : @cipidf sur Facebook : https://www.facebook.com/CipIdf Faites passer !!
Pour continuer, nous avons aussi besoin de fonds (soutien à la grève, défense juridique en cours ou à venir, logistique, diffusion..). Envoyez vos dons par chèque à l’ordre de l’AIP (association des amis des intermittents et précaires) à AIP / Coordination des Intermittents et Précaires (IDF), 3 rue d’Aligre, 75012 PARIS
Notes :
1 Voici la déclaration lues à la cérémonie des Molières devant plus d’un million de personnes et en présence de Filipetit. Qui peut encore sans mauvaise foi faire mine de croire que la question posée peut être bornée au sort des intermittents du spectacle comme si il s’agissait d’un isolat social ?
Le gouvernement s’apprête à ratifier la convention d’assurance chômage négociée contre les intermittents, intérimaires, chômeurs en toute déloyauté.
Ce nouvel accord réduit encore une fois les droits des plus fragiles pour, nous dit-on, faire des économies parce que les chômeurs coûtent trop chers. Il faut donc trouver un moyen de les faire payer. Leur faire payer le fait qu’en France 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés, leur faire payer les 9 millions de pauvres, travailleurs ou non, leur faire payer la situation de chômage de masse avec près de 6 millions de privé d’emploi. Ce texte fait porter sur les seuls intermittents, intérimaires et chômeurs les 2 milliards d’économie en 3 ans que le gouvernement demande au régime d’assurance chômage. Cette volonté de partenariat avec le Medef est un massacre.
Cet accord va aggraver la situation de tous ceux qui vivent la précarité au quotidien. Nous avons bien conscience que beaucoup de professions sont en danger, pas seulement les nôtres et en luttant ensemble nous affirmons notre totale solidarité.
Avant d’arriver au pouvoir, tous les membres du gouvernement soutenaient nos propositions. Nous voulons simplement que les actes suivent les paroles.
François Rebsamen, qui nous défendait juste avant de devenir ministre du travail, se renie et annonce qu’il va agréer cet accord inacceptable. A ce titre il mérite le Molière de la meilleure trahison pour son rôle d’employé du Medef. Applaudissements.
Dans le contexte de politique d’austérité, les budgets de la culture sont, comme bien d’autres, soumis à des coupes drastiques. La colère, le désespoir mais surtout la détermination vont entrainer des mobilisations dans tous les festivals d’été.
Les salariés permanents et intermittents du festival Le Printemps des Comédiens à Montpellier viennent d’adresser un ultimatum au gouvernement qui expire aujourd’hui à minuit - sans promesse de non agrément et réouverture des négociations sur l’assurance chômage, ils se mettront en grève reconductible dès demain.
Les membres du gouvernement ne seront pas les bienvenus dans nos spectacles.
Luttons et résistons.
Pour qui n’aurait pas tout à fait saisi le projet patronal et gouvernemental, appuyé par la CFDT et d’autres « syndicats », un résumé limpide à faire circuler partout : Deux millions six cent mille privilégiés en France. Combien de temps ce scandale va-t-il durer ? Cip-idf